Lors de chaque prise de poste, l'agent doit également passer un examen médical, auprès du médecin du travail. Cet examen est destiné à vérifier la compatibilité de l'état de santé de l'agent avec les conditions de travail liées au poste auquel il est affecté. Le médecin du travail peut prescrire les examens complémentaires nécessaires :
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à la détermination de l'aptitude de l'agent au poste de travail et notamment au dépistage des affections comportant une contre-indication,
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au dépistage d'une maladie professionnelle susceptible de résulter de l'activité professionnelle de l'agent,
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au dépistage des affections susceptibles d'exposer l'entourage de l'agent à des risques de contagion.
Le médecin du travail procède ou fait procéder aux vaccinations obligatoires. L'agent peut les faire pratiquer par le médecin de son choix. Il doit alors fournir un certificat détaillé. En cas de risques particuliers de contagion, le médecin du travail peut pratiquer les vaccinations recommandées.
L'agent bénéficie d'un examen médical par le médecin du travail tous les 2 ans. Si le médecin du travail le juge utile, des examens médicaux, ou des entretiens infirmiers, peuvent être réalisés plus fréquemment.
Ces visites médicales ont lieu sur le temps de travail. Des autorisations d'absences sont données par l'administration pour permettre à l'agent de s'y rendre.
Une surveillance médicale renforcée est mise en place à l'égard des agents suivants :
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Agents handicapés
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Femmes enceintes
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Agents travaillant de nuit
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Agents réintégrés après un congé de longue maladie ou de longue durée
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Agents occupant des postes exposés à des risques particuliers pour leur santé ou leur sécurité
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Agents souffrant de pathologies particulières.
Pour ces agents, le médecin du travail définit la fréquence et la nature des visites médicales que comporte cette surveillance médicale renforcée.
Lorsque l'état de santé d'un agent, quel qu'il soit, le justifie, le médecin du travail peut proposer des aménagements de poste de travail ou de conditions d'exercice des fonctions.
Il peut également proposer des aménagements temporaires de poste de travail ou de conditions d'exercice des fonctions notamment au bénéfice des femmes enceintes.
Lorsque ces propositions ne sont pas acceptées par l'administration, celle-ci doit motiver son refus et le <a href="https://chenon.info/rubriques/demarches-administratives/?xml=R24405">CHSCT</a> doit en être informé.